mercredi 17 août 2011

Deux ans...


Il y a deux ans, c'était mon premier été à "Senos Goba", un très bel été, celui où une certaine boule de poils a fait son entrée dans ma vie.
Je suis allé cherché Clyde  dans la petite maison du berger chez qui il était né. Sur la façade, il y avait des moutons peints. Clyde  était le dernier de sa portée à n'avoir pas été adopté, ses frères et sœurs qui étaient pour la plupart de jolis merles aux yeux bleus avaient eu la faveur des premiers venus. Ça n'avait aucune importance. Moi,  au milieu de tous ces jolis chiots. Il y avait ce petit gros tricolore qui me faisait  fondre. Comme il n'en restait plus qu'un  dans la fratrie, j'ai croisé les doigts pour que ce soit lui. Le berger me l'a mis dans les mains, le destin était bien fait! Nous nous étions trouvé. Il faut croire qu'il ne me trouvait pas trop tarte lui aussi, car a peine remis avec ses frères et sœurs, il était revenu à l'attaque emmenant avec lui toute la portée, jusqu'alors réservée.
E'Clyde a été le dernier adopté. Mais il a été le premier à partir. Ce matin du 12 Aout 2009. Je piétinais tant qu'à dix heures du matin, j'étais à la porte de la bergerie. Je crois que ce n'était pas facile pour le Berger Francky de voir partir ainsi le premier chiot de la portée. Mais ainsi va la vie et Clyde et moi sommes allés le revoir quelques mois plus tard, histoire qu'il voit combien mon chien était devenu un beau garçon! Aussi costaud que son père Marquis!
Clyde est donc arrivé chez nous, il y a deux ans, c'était le 12 Aout 2009. Ma vie a  alors changé. Le citadin que j'étais s'est éteint, sans bruit. J'ai rangé mes costards, mes cravates et mes souliers de ville. Je suis devenu un "gars des campagnes" et je suis devenu heureux...
Sans Clyde, il n'y aurait pas eu Einstein.   Sans Clyde et Einstein, il n'y aurait pas eu Benca. 
Je n'imagine même pas que j'aurais pu vivre sans mes chiens...


Le Bipède Clyde.

1 commentaire:

  1. Ô, E'Clyde, déjà ton maître t'appelait "Petit gros"!... Oui, tu as fort bien grandi, depuis. Et en quelque sorte vous venez de fêter tes quatre ans de vie à Senos Goba.
    A dire vrai moi aussi j'ai eu un chien, enfin oui et non: mes parents me l'avaient offert quand j'ai eu 19 ans!...Alors que je partais en fac à Clermont-Ferrand et que je rentrais tout juste les week-end. Enfant et même ado bien sûr, qu'est-ce que j'aurais apprécié leur geste! C'est tout de même moi qui l'avais choisi, parmi tout une portée de petits cockers noirs, et j'avais craqué pour le plus petit, le plus maigrichon, le plus faible de la portée...Je l'avais appelé Sammy. Les relations avec mon chat Moustique (noir lui aussi)étaient parfois amusantes: il faut dire que le chat trônait dans la maison depuis quelques années déjà: mais il a tout de suite adopté le chien...et surtout sa niche!...Le chat passait des heures dans la niche et quand Sammy voulait y entrer aussi, Moustique s'étirait le plus possible, alors Sam se faisait tout petit et se rencognait comme il le pouvait...Mais à dire vrai ils s'entendaient bien et dormaient souvent côte à côte. Cependant ce cher Moustique était un malin, un tantinet provocateur: il devait s'estimer supérieur à Sam (rire). Il faisait souvent un brin de toilette dans la cour, avec ce brave Sam à ses côtés, puis subitement sautait en haut de la clôture, et continuait de faire toilette face au chien d'un air de dire" ça, t'es pas cap, hein?" Mon brave toutou se contentait de remuer la queue. Mais quand Moustique sautait enfin côté rue, poursuivant sa toilette sur la murette et d'un air de dire "Tu vois, moi je suis libre, je vais où je veux!" , alors là mon cher Sammy se déchaînait en aboiements indignés... (c'est devenu par la suite le chien -et la coqueluche- de mon père).

    Et voilà, hors sujet!

    Pour vous,Clyde, sûr que les TriCanauos ont changé votre vie: il m'arrive de croiser -encore deux dimanche dernier - ces "chiens de ferme" (ceux-là étaient bien chacun devant une ferme) et j'avoue qu'à chaque foi j'envie un peu leur maîtresse ou leur maître.

    Même si vos journées sont courtes maintenant, bonne quinzaine à venir, encore estivale.
    Merci d'enlever ce commentaire qui est plutôt une digression...
    Betua

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