samedi 29 septembre 2012

Uer Tecissa Magus Benca lubi... (Benca la belle des champs aime...)



"TECELLA BENCA ERUION BAUAN CARETI
TECELLA BENCA ERUION UERSTAN CARETI
TECELLA BENCA ERUION GIAMON AC OGRON CARETI

TECELLA BENCA TREBAS TEGERNI UOLEGON CARETI. "

Tio-Tiginus Clyde.

PS: Grand merci à Auetos, pour accorder de son temps à nos légères préoccupations "gallo canine". 






La très belle Benca des champs aime la boue.
la très belle Benca des champs aime l'eau du ciel.
La très belle Benca des champs, aime l'hiver et le froid.

La très belle Benca du village aime la couche du maitre de maison...

Maitre Clyde.



Ateberta Ad Epona ( offrande à Epona)

Aujourd'hui nous sommes le septième jour du  mið  Cantlos de l’année 3884, de l’ère de Magos Turatiom. C'est aussi le jour de saint Michel qui est sans doute le plus Celte des saints catholiques. Cet archange de lumière, c'est lug, c'est Grannos & Belenos. Nous  le savons très bien. Mais mon propos n'est pas de vous parler de cela.

Aujourd'hui, maitre Clyde ne travaille pas et bien que le temps soit plutôt doux, il a malgré tout rallumé le feu. Car ce soir, nous allons sacrifier à Epona! Il faut dire que cela faisait longtemps que nous ne l'avions fait!
Le maitre m'a fait un grand honneur car c'est moi qui ai officié dans la présentation de l'offrande. Je n'en suis pas peu fier.


Pour Epona, outre un petit mot, nous allons donc lui offrir les dernières  fleurs jaunes du jardin et  les premières noix  de "MagioBilio". Nous y joindrons aussi notre buche des souhaits sur laquelle maitre Clyde à spécialement  écrit  pour nous "Ouio- Rix", ce qui veut dire quelque chose comme "richesse en moutons".
C'est chouette de sa part et je suis certain que cela va droit au cœur de Dame Benca.  Cependant, j'ajouterais bien aussi, si vous me le permettez "Balua-Rix"! Richesse en baballes!




                                                                                     

Ton ami à quatre pattes, E'Clyde TriCanauos


Ps:

Pendant que je vous parlais de nous, Maitre Clyde est allé réécrire quelque chose sur notre buche à souhaits...



Je vous le dis. Je suis touché droit dans mon cœur!

E'Clyde.


Ps 2: Le petit bol avec des croutons de pain sec, c'est pour le cheval d'Epona.


dimanche 23 septembre 2012

La mort des oiseaux

Le soir, au coin du feu, j’ai pensé bien des fois 
À la mort d’un oiseau, quelque part, dans les bois. 
Pendant les tristes jours de l’hiver monotone, 
Les pauvres nids déserts, les nids qu’on abandonne, 
Se balancent au vent sur un ciel gris de fer. 
Oh ! comme les oiseaux doivent mourir l’hiver ! 
Pourtant, lorsque viendra le temps des violettes, 
Nous ne trouverons pas leurs délicats squelettes 
Dans le gazon d’avril, où nous irons courir. 
Est-ce que les oiseaux se cachent pour mourir ?
 

François Coppée

 

Au grand Meaulnes



"Il arriva chez nous un dimanche de novembre 189...

Je continue à dire « chez nous », bien que la maison ne nous appartienne plus.
Nous avons quitté le pays depuis bientôt quinze ans et nous n'y reviendrons certainement jamais."



Une pensée en ce jour pour  Henri Fournier, connu sous le nom d'Alain Fournier, mort pour la France,  le 22 septembre 1914, dès les premiers jours de la guerre quelque part en Lorraine. Il avait 28 ans et n'avait écrit qu'un seul roman.
Celui de l'enfance qui s'enfuit.  "le Grand Meaulnes"

Landus Aidu, le doux foyer.

Nous sommes le mið en un du mois de Cantlos Anmatus et  hier, c'était le jour de l'équinoxe d'Automne. Le jour de l'égalité entre le jour et la nuit. Dehors la nature se refroidie et même si le soleil perce encore, nous sentons bien que les jours sombres ne sont plus très loins.
Les paysans  du pays ont fini de rentrer les foins. Les feuilles des arbres virent aux bruns et aux rouges. Ici et là, elles commencent à tomber. Les fleurs des champs qui couvraient il y a peu la pature, ont aussi perdu leurs pétales. L'humidité remonte de la terre et nous la sentons sous nos pattes. Les odeurs parfumées de l'été s'en sont allées et désormais, c'est celle de la terre qui prend le dessus, une odeur de décomposition humide, l'odeur  de l'humus...
Nous les chiens, nous aimons le parfum de l'Automne. L'air est à la fois sec et doux, connue et étrange. ses effluves sont insolites. L'odeur de l'automne est bien spécifique. elle sent comme la fumée, un peu âcre un peu piquante. Elle sent aussi l'odeur sucré de la cannelle et des fruits murs.
Bientôt viendra le temps des  pommes et celui des noix, même si cette année la récolte sera médiocre.

Aujourd'hui, maitre Clyde ne travaille pas. Comme il faisait froid et humide dans la maison, il a rallumé le feu. De belles buches brulent  dans la cheminée. Elles ont trois ans "de sèche", c'est dire si elles font de belles flammes!
Lorsque pour la première fois on rallume le feu, c'est un jour un peu particulier. Moi je me sens nostalgique, ça veut dire que l'été s'en est allé et que désormais c'est le temps de l'hiver. 
En allumant ce premier feu, nous avons pensé à Epona, Belenos  et Sucellos. Nous avons pensé à Teutatès. Avec l'espoir qu'ils prennent soins de nous durant la saison sombre qui s'annonce.... 
...

(Mais Benca qui était dehors, gratte à la porte, elle veut rentrer. Un instant, je reviens...) 

....

Nous voilà tous les quatre au salon, au coin du feu. Même les chats sont là, il faut dire que Maitre Clyde a installé les paniers et les coussins  devant l'âtre.  

Einstein couché devant le feu se frotte le museau.
Benca s'allonge  à ses cotés et soupire.
Moi, je suis sous les pieds du maitre qui écrit.

La pluie a cessé, mais le ciel reste gris et bas. C'est un joli dimanche d'automne. Quoiqu'un peut triste...


"Les sanglots longs, des violons de l'automne
Blessent mon cœur, d'une langueur monotone.
Tout suffocant et blême, quand sonne l'heure,
Je me souviens des jours anciens et je pleure;
Et je m'en  vais, au vent mauvais qui m'emporte
Deçà, delà, pareil à la Feuille morte".

Paul Verlaine. Poèmes Saturniens .



Le jour de l'equinoxe d'Automne, c'était aussi celui de maitre Clyde. C'était le lendemain de l'anniversaire des deux ans que Benca a passé avec nous.
L’Automne est donc un jour bien spécial pour notre clan. 

E'Clyde TriCanauos, ton ami à quatre pattes.

lundi 17 septembre 2012

Se Diio, AdSenosGoba (Ce jour, à la vieille forge)

Maitre Clyde a repris (à regret) le travail, depuis quelques jours. Pour nous, Oueni-kones (Chiens du clan). Ca été également comme comme une rentrée des classes, un retour au boulot. Car il part tôt le soir, rentre tôt le matin et se lève tard le midi. Nos journées partagées en sont d'autant plus réduites. Mais ainsi va la vie...
Nous sommes si, je ne dis pas de bêtises... Le 10 eme jour du mois AteNouxtion, un jour clair de l'an
3884, sous le cycle de  Magos Turatiom (Ère de la bataille de la Plaine des Tertres). Plus simplement, le17 septembre 2012, pour quelques moments encore. 

E'Clyde qui était au régime depuis la fin du mois d'aout, a déjà perdu un kilo! Il en tire de la gloriole, le bougre!
Einstein s'est blessé à la patte arrière. Un vilaine coupure qui l'a fait pas mal saigner. Mais Einstein est un dingue. il n'a jamais mal.Maitre Clyde tente de le limiter dans ses excentricités. Du genre sauter en l'air ou faire la toupie, se lécher sa patte blessée... C'est plutôt difficile avec ce loustic là. Du coup, Einstein porte depuis quelques jours une chaussette autour de sa patte bandée. Sachez que ce gros dur à cuire est très douillet lorsqu'il s'agit de le soigner. Il tremble comme une feuille!
 
Plus sérieusement , notre vie a donc repris le rythme du "train-train quotidien".  Mais quand j'y pense, je me dis que ce "train-train" a lui aussi son petit charme...
Belenos s'éloigne déjà de nous. Si les journées sont douces encore, déjà les nuits sont froides. 
L'été 2012 aura été bien court, cette année encore...
Mais l'hiver aussi a son charme! Moi, je suis une fille des champs et je sais que bientôt la pluie retombera du ciel et que Bawa ( la boue) reviendra! Si E'Clyde et Einstein n'en sont pas amateurs. Moi, j'aime la boue. J'aime aussi l'hiver, lorsque dehors, dans l'humidité et le froid, il n'y a que moi et ma volaille. J'aime l'hiver lorsque la nuit tombée, maitre Clyde qui s’apprête à partir travailler  me demande de garder le feu dans la cheminée. 
Hier, j'ai entendu les premiers coups de fusils des chasseurs. Les petits animaux des champs et des bois sont de nouveau en sursis. Leur vie ne tient plus qu'à un fil.
Il parait que des chiens participent à çà... J'ai du mal à comprendre cette cruauté.
L'été s'en va, bien sur j'en suis un peu triste, mais qu'importe finalement le temps et la saison. Dès lors qu'on est  heureux.

Benca TriCanauos, ton amie à quatre pattes.

mardi 11 septembre 2012

Alésia. Eluveitie


Bien  sur,  l'herbe était toujours verte, mais  c'était un sombre jour..
Bien sur, les oiseaux chantaient comme à l'accoutumé, mais leurs chants étaient funestes.

Nous avons passé la  grande porte, pour la dernière fois . 
Je n'avais pas envie de regarder en arrière... 
Je ne pouvais soutenir le regard de ceux que nous laissions.

Pour nous la mort! 
Mais qu'importe au regard de la peur que j'ai vu dans leurs yeux.
Soumission et esclavage...

Alors, je me suis agenouillée et j'ai pris dans ma main une pleine poignée de cette terre qui est la mienne

Alésia, Alisanos!
 

N'oubliez pas notre sacrifice, même s'il a été vain.
Car c'est cet idéal qui a guidé nos vies. Au point d'accepter de mourir pour lui. 


Au point d'accepter d'entendre le cris de nos enfants à l'instant de la mort...
Mais qu'importe au regard de la peur que j'ai vu dans leurs yeux.
Soumission et esclavage...


Alésia, Alisanos!
 

Réveillez-moi,  quand je devrais aller ! Je suis prêt
Ianotouta, l'éternité
.  
Notre sacrifice n'aura pas été vain!



L'herbe était si verte et pourtant ce jour était sinistre.

Et nous marchions dans ces ruelles comme tant de fois
  vers notre destin.
Mais je savais,  j’espérais que notre souvenir nous survivrait

 

Alesia, alisanos
Réveillez-moi,  quand je devrais aller
! Je suis prêt
Ianotouta, l'éternité
.  
Notre sacrifice n'aura pas été vain!

En dehors des murailles d' Alésia
,  Nous nous sommes  offert en  sacrifice. 
Devant les portes d'Alésia
, nos larmes ont coulé.

 

mardi 4 septembre 2012

les Ambiani

Voilà, l'été s'enfuit et avec lui, c'est déjà la fin des vacances, tant attendues et si vite passées... Juste le temps d'un rêve
Jeudi, il sera tant de reprendre le train-train quotidien, retourner à la médiocrité, gérer les problèmes de la racaille... L'automne s'installera et ensuite un long, un très long  hiver... Long et  froid que nous passerons au coin du feu, avec l'espoir que renaisse un jour le printemps, (s'il daigne montrer le bout de son nez). Une année d'emmerdes se serait alors écoulé et un nouvel été viendra. Le temps de quelques semaines, nous revivrons alors, libres! Mais un an, lorsqu'on en est au début. C'est si long...

L'été 2012 a été un chouette été. Alors écris le! 
D'une part,  Bélénos nous a fait la grâce d'être avec nous durant ce mois d'Aout.  Ce n'était pas gagné pourtant,  au regard du printemps et du début d'été pourri que nous avons eu. Qu'il en soit remercié! Nous en tout cas, nous lui en sommes grès. 

L'été 2012 a été un bel  été parce qu'enfin nous y avons croisé de vrais Gaulois!

les "Ambiani."

C'était à Samara et à Ribemont sur Ancre,  dans la Somme, durant le mois d'Aout 2012.






















J'aimerais tant être un jour, moi aussi un Ambiani!

Enfin, ...  Un Atrébate! Ou un Morin, un Gaulois Belge Quoi! 
Même si ce n'était que  pour de rire...
...
En attendant, il me tarde d'entendre encore le chant du Carnyx. 
L'été prochain peut être... L'été prochain surement.

Le Bipède Clyde TriCanauos.

Les Ambiani, le nouveau site.

samedi 1 septembre 2012

Uidu. (La forêt.)

Cet après midi, maitre Clyde m'a pris à part et il m'a dit: 
-" Einstein, je vais aller explorer un peu les alentours de cette sombre forêt. Depuis le temps que nous vivons ici, je ne l'ai pas encore fait. Je ne suis jamais sorti des chemins balisés.  Le temps passe et bientôt l'hiver viendra et ce sera encore une raison de repousser cette exploration.
Seulement, c'est peut être risqué et je ne sais  si, on n'y fera pas de mauvaises rencontres. J'ai donc besoin d'un Ambact, es tu partant?"

Et comment que j'étais partant! Qui sinon moi aurait pu assurer la protection de maitre Clyde, contre les sangliers, les loups, les Romains ou les rhinoféroces? Je me permets de vous rappeler que le gardien du clan, c'est moi! Dès lors si le chef du clan part à l'aventure, c'est tout logiquement à moi qu'incombe de le protéger. C'est une dure vie, certes... Mais c'est ainsi et je ne suis pas du genre à me déballonner!
Du coup, j'ai dit oui en sautant comme un kangourou enragé, qui voudrait faire un "Tumultus Gallicus". C'est ma façon à moi de dire que je suis partant.

Nous avons pris la route en remontant par le village, sur le chemin de  Créquy.  Le temps était frais et le ciel couvert. C'était bien pour la promenade. 
Juste derrière l'église, il y avait de jolis  moutons. Benca aurait beaucoup aimer passer là. Mais bon... Nous étions en mission spéciale et risquée... Devoir en plus protéger Benca n'aurait pas été très sérieux.





On a suivi le chemin des champs pendant très longtemps, croisant parfois des vaches. On a aussi croisé, quelques chiens de ferme. Les chiens de ferme sont généralement de grosse brutes qui vous foncent dessus en aboyant. En vrac, on a eu droit à un dalmatien sans pois, un Bouvier Bernois, quelques Bergers Germains, un Jack Russel.  Ceux là faisaient les malins parce qu'une barrière les protégeait. Je ne me suis même pas retourné vers eux.
Mais le plus vindicatif a été un Braque de Weimar.  Il a déboulé de sa cour en faisant la grosse voix et a traversé la rue, sans même regarder  si une voiture arrivait.  Ce "gros Germain" croyait m’impressionner, parce qu'il devait peser vingt  kilos de plus. Mais moi, je suis un chien Celte! Un "Ambact Gaulois", descendant  direct des chiens de guerres Belges . Je n'ai pas peur des Germains et surtout pas des gros! D'ailleurs E'Clyde est presque aussi baraqué que lui. C'est dire comme çà me fait rire!  Je me suis alors tourné vers lui sans broncher. Je l'ai regardé droit dans les yeux et il s'est calmé direct.
Maitre Clyde m'a dit: "Allez Einstein, on avance."
J'ai obéi, tout en me retournant de temps en temps vers le Germain qui faisait mine de nous suivre (de loin).
Comme il insistait un peu, Maitre Clyde s'est retourné  lui aussi et il a demandé de retourner chez lui. Moi, je lui ai dit: "Dégage!" en chien.  Le Germain a déguerpi sans demander son reste.





Quittant ce malotru, nous avons alors pris un chemin qui nous amenait dans la forêt. Maitre Clyde était confiant, car au départ, ce chemin semblait bien fréquenté. Il était sur de savoir s'orienter dans les bois. Faut dire que Maitre Clyde est souvent ainsi. Toujours sur de lui! ... Avant de commencer à douter...
Mais bon, moi  malgré tout, j'étais partant pour l'aventure.

On s'est enfoncé dans les bois et on a marché longtemps.  J'aime les bois, ils sentent si bon la vie sauvage. C'est un bonheur que de marquer les troncs d'arbres et les buissons qu'ont souillé les loups et les ours. Par contre, à ma grande déception nous n'en avons  croisé aucun. Juste des lapins, un faisan et une fouine. Néanmoins çà bruissait dans les buissons et j'étais sur mes gardes. Juste au cas où...
Au départ, le maitre faisait pas mal de photos...











Mais le chemin est devenu boueux. Visiblement, il ne devait pas être aussi  fréquenté par les bipèdes en balade qu'il ne le pensait. J'ai à plusieurs tentatives, essayé d'attirer l'attention du maitre sur les troncs des arbres, afin qu'il voit qu'aucun signe ne laissait supposer un chemin de balade. Mais il n'était pas inquiet.  Il me montrait des traces de chevaux en me disant que des gens passaient ici. Moi je veux bien les traces de sabots. Mais il était à pieds et pas à cheval. Ça risquait d'être long...
Le chemin est devenu de plus en plus boueux. A certains moments, on devait monter sur le talus pour ne pas se salir les pattes. Je crois que Maitre Clyde a commencé à se poser des questions, car à ce moment là, il a rangé son appareil photos. 
Il m'a dit:
" T'inquiète pas Einstein, tous les chemins mènent à Rome! T'as mal aux pattes?"
En vrai, je n'étais pas inquiet et je n'avais pas mal aux pattes. Seulement, je n'avais aucune envie d'aller à Rome, mais plutôt vers la maison et en laissant le maitre choisir le chemin, ce n'était pas gagné...
J'ai repris espoir lorsqu'il a choisi un chemin de forestiers. Si de grosses machines arrivaient ici, c'est qu'elles venaient bien de quelque part.
On a marché longtemps! Au moins cent kilomètres  et on a trouvé enfin un champs!!!
Maitre Clyde voulait encore savoir si j'avais mal aux pattes et bien non, toujours pas. Par contre, je le soupçonne lui d'avoir  mal aux pieds. Je ne lui ai pas demandé, car de toute façon il ne l'aurait pas avoué.
On a encore pas mal marché jusqu'aux premières maisons.







Lorsque nous avons récupéré une route connue. Nous étions à cinquante kilomètres de  chez nous!
Alors on a marché encore, jusqu'à Senos Goba. Sacrée balade en vérité et j'ai même pas croisé un ours...
Ce soir, lorsque le maitre sera au lit, je raconterais cette aventure à E'Clyde et Benca. 
J'en connais un qui va être vert de jalousie.





Einstein TriCanauos, ton ami à quatre pattes.



PS du bipède:

"Einstein a tendance à tout exagérer. 
Disons qu'il a multiplié notre chemin par dix... Mais quand même. J'ai les pieds lourds, ce soir".