jeudi 31 janvier 2013

Ma grande faute.

Ce jour, nous sommes le douzième   jour  du miđ Anagentio  de l'an 3885, de l'ère de la bataille de la Plaine des Tertres. Ce devrait être un jour clair. Mais pas dans mon coeur car aujourd'hui lors d'une de nos éternelles bagarres, j'ai blessé sérieusement mon frère E'Clyde. Je lui ai arraché d'un coup de dent une paupière et il s'en est fallu de peu que je ne lui crève  aussi l’œil. Ce soir à Senos Goba, nous sommes tous forts malheureux et plus que malheureux moi je suis en aussi accablé par ma culpabilité. J'ai commis là une grande faute... 
Lorsque j'ai vu E'Clyde saigner, j'ai su que c'était sérieux. Lorsque j'ai vu le maitre se précipiter et lui coller une compresse sur l’œil, j'ai su que c'était grave. Il nous a mis dehors Benca et moi.
Elle me demandait: 
-" Qu'as tu fait?"
-"C'était juste une bagarre comme tant d'autres..."
-"Qu'as tu fait Einstein?"
-"Je crois que je lui ai fait mal..."

Le maitre nous a fait rentrer, il a sorti le collier et la laisse de Clyde et j'avoue que j'ai bien compris qu'il ne s'agissait pas là d'une  simple balade. Ils sont partis tous les deux chez le docteur des chiens. Il était tard et croyez moi, j'ai croisé les doigts de mes pattes pour que ce ne soit pas trop tard. J'avais vu la paupière d'E'Clyde pendre sur sa joue...
-"Qu'as tu fait? " me disait Benca.
-"Qu'as tu fait, Einstein?"
 Nous les avons attendu tous les deux  dans le noir.   Moi plein de remords, elle pleine de rancunes envers moi.

Nous avons attendu longtemps, une éternité m'a t'il semblé. Maitre Clyde est revenu tenant dans ses bras E'Clyde. Un instant, j'ai cru qu'il était mort et mon coeur s'est arrêté. Mais il était juste groggy. Lorsque le maitre l'a installé au salon et que j'ai vu qu'il remuait de nouveau. Alors, je me suis mis à revivre... Mais juste un peu.
E'Clyde est au salon. Il dort aux pieds du maitre. J'aimerais tellement dire que sa blessure ne se voit pas, mais ce ne serait pas vrai. Le pauvre est vraiment défiguré  et c'est par ma faute... Son pauvre oeil est gonflé et  sa pauvre paupière ne tient qu'avec du fil de fer...

Nous avons mangé chichement ce soir. Il était prévu "pâté de chiens aux pâtes". Les pâtes à moitié cuites iront demain aux poules. Benca et moi avons diné aux croquettes. Elle a tristement fini son assiette et moi, je ne l'ai pas touchée.  Je ne peux pas manger ce soir. J'ai comme un nœud dans l'estomac.

Maitre Clyde écrit. Clydou est endormi a ses pieds. Moi j'observe de loin depuis la cuisine. Benca est avec moi, mais elle fait la gueule.  Pendant que nous les attendions plus tôt dans le noir, elle m'a dit que j'avais ce soir,  "joué  mes couilles"...
elle n'a pas tort Benca et je les offre sans soucis, si mon frère Clyde s'en tire sans trop de bobos...
Je m'en veux tellement de ce que j'ai fait.

DrucoEinstein TriCanauos, du Clan Senos Goba TriCanauos.
 

jeudi 24 janvier 2013

TioTiginusClyde BrisSrogna (Le nez cassé de maitre Clyde.).

Ce jour, nous étions le quatrième   jour  du miđ Anagentio  de l'an 3885, de l'ère de la bataille de la Plaine des Tertres. Un jour de célébration chez nos ancêtres Gaulois, puisqu’il est celui d' Ambiuolcato. Mais ici, si vous me permettez l'expression... Il a été "un jour de merde". On a, à peine vu maitre Clyde cet après midi. Il réglait des "soucis administratifs"...

Ce jour avait pourtant bien commencé, puisque vers trois heures ce matin, alors que je sommeillais à peine, car j'étais de garde auprès "du feu", de la "porte du salon" et la  "chambre du maitre". J'ai entendu dehors le bruit d'une voiture qui ne m'était pas complétement inconnue. Ce n'étais pas le bruit de "notre voiture à nous", mais celle  dans laquelle Maitre Clyde monte souvent lorsqu'il part vers la mine de sel, "ousqu'il bosse pour acheter des bonnes croquettes pour nous."
Vous imaginez bien combien j'étais en joie! Moi je suis un malin, j'ai de suite compris que Maitre Clyde était de retour à la maison. Il revenait plus tôt!
 Il ouvert la porte qui donne de mon salon à la cuisine où dorment la nuit Benca et Einstein et ce n'est pas sans un certain amusement que j'ai constaté que chez eux, il y avait une crotte et un gros pipi! Alors que moi, je n'avais pas souillé le salon! Mais j'ai rien dit!
Comme d'hab' j'ai embrassé mon maitre! Einstein faisait le kangourou et Benca  dodelinait du croupion devant la porte, sous entendant que ça urgeait et que le gros étron et le pipi n'avait rien à voir avec elle. Le maitre a ouvert la porte, ils ont filé, mine de rien  et je suis sorti moi aussi de bon cœur. Car j'avais envie...

Nous sommes rentrés, c'est là que j'ai vu qu'il y avait un soucis. Le museau de Maitre Clyde était différent. En vrai, il avait doublé de volume. Un temps, j'ai cru avoir la berlue, alors je l'ai regardé attentivement...
Je l'ai regardé. Il faisait la gueule.
Il m'a regardé...
Je l'ai regardé un peu plus encore. Il faisait toujours la gueule.
Il m'a regardé...
Je l'ai regardé avec insistance et j'ai hoché de la tête.
Il s'est marré!
 Maitre Clyde avait une drôle de tête, mais lorsqu'il a rit. Je m'en suis foutu qu'il ait été bizarre! J'y ai sauté dessus!!!  Einstein et Benca ont fait pareil et on s'est fait gentiment engueulés! Mais c'était pas  grave!

En vrai,  un "sale chevron branlant" dans la mine où il  travaille, a cassé le nez de maitre Clyde, la nuit dernière! C'était une "poutre pourrie et imbibée". elle l'a prise par surprise et même s' il a répliqué direct et lui a explosé un "noeud", je crois que mon maitre est fâché de s'être fait avoir. Maitre Clde est, il  faut le savoir un peu fier et imbu de sa personne  parfois...

Maitre Clyde a un nez gros et un peu de traviole, ce soir... Je crois que ça doit être douloureux, car il n'est pas à prendre avec des pincettes... 
De vous à moi, j'ai bien compris que c'était pas un soir a venir lui poser sur les genoux ma vingtaine de jouets. Je reste sage, Benca l'est comme a son habitude et même ce petit con d'Einstein ne cherche pas les embrouilles. 
Le bon côté, c'est qu'il  reste ce soir avec nous, car on ne peut pas bosser à la "mine de sel" avec un nez cassé! Ce ne serait pas sérieux. Il est donc là, avec nous et ce  jusque la fin du mois, soit une dizaine de jours!
Dix jours... 
Je dirais que ça donne un certain charme à maitre Clyde d'avoir un nez cassé!

E'Clyde TriCanauos. Ton ami à quatre pattes.

Bienvenu au Pays Yann.

Aujourd'hui à Roissy, quelqu'un d'important est revenu au pays. 
Non, ce n'est pas comme beaucoup d'entre vous le pensent, l'égérie des politiques, l'ancienne compagne d'un kidnappeur Mexicain. Cette personne importante, c'est Yann Desjeux, alias "Dany". Enfin c'est son corps. 
Yann Desjeux est un des otages Français anonymes tué en Algérie. Lui n’intéresse pas les médias...
D'aucun de ceux qui ont été otages avec lui disent pourtant qu'il a été héroïque. Mais la France s'en fout. La France n'aime pas les héros. Elle cultive la médiocrité.
Là, où tu es désormais Yann, tu sais que nous sommes un certain nombre ce soir, à penser à toi et rien qu'à toi.




lundi 21 janvier 2013

Testament d'un roi.

Au nom de la très Sainte Trinité du Père du Fils et du St Esprit.

Aujourd’hui vingt cinquième jour de Décembre, mil sept cent quatre vingt douze.
Moi Louis XVIe du nom Roy de France, étant depuis plus de quatre mois enfermé avec ma famille dans la Tour du Temple à Paris, par ceux qui étaient mes sujets, et privé de toute communication quelconque, même depuis le onze du courant avec ma famille, de plus impliqué dans un Procès dont il est impossible de prévoir l’issue à cause des passions des hommes, et dont on ne trouve aucun prétexte ni moyen dans aucune Loy existante, n’ayant que Dieu pour témoin de mes pensées et auquel je puisse m’adresser.
Je déclare ici en sa présence mes dernières volontés et mes sentiments.
« Je laisse mon âme à Dieu mon créateur, et je le prie de la recevoir dans sa miséricorde, de ne pas la juger d’après ses mérites, mais par ceux de Notre Seigneur Jésus Christ qui s’est offert en sacrifice à Dieu son Père, pour nous autres hommes, quelque indignes que nous en fussions, et moi le premier.
« Je meurs dans l’union de notre sainte Mère l’Église Catholique, Apostolique et Romaine, qui tient ses pouvoirs par une succession non interrompue de Saint Pierre auquel Jésus-Christ les avait confiés. Je crois fermement et je confesse tout ce qui est contenu dans le Symbole et les commandements de Dieu et de l’Église, les Sacrements et les Mystères tels que l’Église Catholique les enseigne et les a toujours enseignés. Je n’ai jamais prétendu me rendre juge dans les différentes manières d’expliquer les dogmes qui déchirent l’Église de Jésus-Christ, mais je m’en suis rapporté et rapporterai toujours, si Dieu m’accorde vie, aux décisions que les supérieurs Ecclésiastiques unis à la Sainte Église Catholique, donnent et donneront conformément à la discipline de l’Église suivie depuis Jésus-Christ. Je plains de tout mon cœur nos frères qui peuvent être dans l’erreur, mais je ne prétends pas les juger, et je ne les aime pas moins tous en Jésus-Christ suivant ce que la charité Chrétienne nous l’enseigne.
« Je prie Dieu de me pardonner tous mes péchés, j’ai cherché à les connaître scrupuleusement, à les détester et à m’humilier en sa présence, ne pouvant me servir du Ministère d’un Prêtre Catholique.
Je prie Dieu de recevoir la confession que je lui en ai faite, et surtout le repentir profond que j’ai d’avoir mis mon nom, (quoique cela fut contre ma volonté) à des actes qui peuvent être contraires à la discipline et à la croyance de l’Église Catholique à laquelle je suis toujours resté sincèrement uni de cœur.
Je prie Dieu de recevoir la ferme résolution où je suis, s’il m’accorde vie, de me servir aussitôt que je le pourrai du Ministère d’un Prêtre Catholique, pour m’accuser de tous mes péchés, et recevoir le Sacrement de Pénitence.
« Je prie tous ceux que je pourrais avoir offensés par inadvertance (car je ne me rappelle pas d’avoir fait sciemment aucune offense à personne), ou à ceux à qui j’aurais pu avoir donné de mauvais exemples ou des scandales, de me pardonner le mal qu’ils croient que je peux leur avoir fait.
« Je prie tous ceux qui ont de la Charité d’unir leurs prières aux miennes, pour obtenir de Dieu le pardon de mes péchés.
« Je pardonne de tout mon cœur à ceux qui se sont fait mes ennemis sans que je leur en aie donné aucun sujet, et je prie Dieu de leur pardonner, de même que ceux qui par un faux zèle, ou par un zèle mal entendu, m’ont fait beaucoup de mal.
« Je recommande à Dieu, ma femme, mes enfants, ma Sœur, mes Tantes, mes Frères, et tous ceux qui me sont attachés par les liens du sang, ou par quelque autre manière que ce puisse être. Je prie Dieu particulièrement de jeter des yeux de miséricorde sur ma femme, mes enfants et ma sœur qui souffrent depuis longtemps avec moi, de les soutenir par sa grâce s’ils viennent à me perdre, et tant qu’ils resteront dans ce monde périssable.
« Je recommande mes enfants à ma femme, je n’ai jamais douté de sa tendresse maternelle pour eux ; je lui recommande surtout d’en faire de bons Chrétiens et d’honnêtes hommes, de leur faire regarder les grandeurs de ce monde ci (s’ils sont condamnés à les éprouver) que comme des biens dangereux et périssables, et de tourner leurs regards vers la seule gloire solide et durable de l’Éternité.
Je prie ma sœur de vouloir bien continuer sa tendresse à mes enfants, et de leur tenir lieu de mère, s’ils avaient le malheur de perdre la leur.
« Je prie ma femme de me pardonner tous les maux qu’elle souffre pour moi, et les chagrins que je pourrais lui avoir donnés dans le cours de notre union, comme elle peut être sûre que je ne garde rien contre elle si elle croyait avoir quelque chose à se reprocher.
« Je recommande bien vivement à mes enfants, après ce qu’ils doivent à Dieu qui doit marcher avant tout, de rester toujours unis entre eux, soumis et obéissants à leur mère, et reconnaissants de tous les soins et les peines qu’elle se donne pour eux, et en mémoire de moi. Je les prie de regarder ma soeur comme une seconde mère.

« Je recommande à mon fils, s’il avait le malheur de devenir Roi, de songer qu’il se doit tout entier au bonheur de ses concitoyens, qu’il doit oublier toute haine et tout ressentiment, et nommément tout ce qui a rapport aux malheurs et aux chagrins que j’éprouve. Qu’il ne peut faire le bonheur des Peuples qu’en régnant suivant les Lois, mais en même temps qu’un Roi ne peut les faire respecter, et faire le bien qui est dans son cœur, qu’autant qu’il a l’autorité nécessaire, et qu’autrement, étant lié dans ses opérations et n’inspirant point de respect, il est plus nuisible qu’utile.
« Je recommande à mon fils d’avoir soin de toutes les personnes qui m’étaient attachées, autant que les circonstances où il se trouvera lui en donneront les facultés, de songer que c’est une dette sacrée que j’ai contractée envers les enfants ou les parents de ceux qui ont péri pour moi, et ensuite de ceux qui sont malheureux pour moi. Je sais qu’il y a plusieurs personnes de celles qui m’étaient attachées, qui ne se sont pas conduites envers moi comme elles le devaient, et qui ont même montré de l’ingratitude, mais je leur pardonne, (souvent, dans les moment de troubles et d’effervescence, on n’est pas le maître de soi) et je prie mon fils, s’il en trouve l’occasion, de ne songer qu’à leur malheur.
« Je voudrais pouvoir témoigner ici ma reconnaissance à ceux qui m’ont montré un véritable attachement et désintéressé. D’un côté si j’étais sensiblement touché de l’ingratitude et de la déloyauté de gens à qui je n’avais jamais témoigné que des bontés, à eux et à leurs parents ou amis, de l’autre, j’ai eu de la consolation à voir l’attachement et l’intérêt gratuit que beaucoup de personnes m’ont montrés. Je les prie d’en recevoir tous mes remerciements ; dans la situation où sont encore les choses, je craindrais de les compromettre si je parlais plus explicitement, mais je recommande spécialement à mon fils de chercher les occasions de pouvoir les reconnaître.
« Je croirais calomnier cependant les sentiments de la Nation, si je ne recommandais ouvertement à mon fils MM de Chamilly et Hue, que leur véritable attachement pour moi avait portés à s’enfermer avec moi dans ce triste séjour, et qui ont pensé en être les malheureuses victimes. Je lui recommande aussi Cléry des soins duquel j’ai eu tout lieu de me louer depuis qu’il est avec moi. Comme c’est lui qui est resté avec moi jusqu’à la fin, je prie MM de la Commune de lui remettre mes hardes, mes livres, ma montre, ma bourse, et les autres petits effets qui ont été déposés au Conseil de la Commune.
« Je pardonne encore très volontiers à ceux qui me gardaient, les mauvais traitements et les gênes dont ils ont cru devoir user envers moi. J’ai trouvé quelques âmes sensibles et compatissantes, que celles-là jouissent dans leur cœur de la tranquillité que doit leur donner leur façon de penser.
« Je prie MM de Malesherbes, Tronchet et de Sèze, de recevoir ici tous mes remerciements et l’expression de ma sensibilité pour tous les soins et les peines qu’ils se sont donnés pour moi.
« Je finis en déclarant devant Dieu et prêt à paraître devant Lui, que je ne me reproche aucun des crimes qui sont avancés contre moi.
Fait double à la Tour du Temple le 25 décembre 1792. 


 Le 21 janvier 1793, Louis XVI fut exécuté place de la révolution, ( place de la Concorde), à Paris.

Les chroniques félines de TriUranca Cattos ( le chat à trois pattes)

Je suis TriUranca Cattos,  "le chat à trois pattes" et je suis un survivant. Je suis arrivé à Senos Goba au premier jour, en même temps que Maitre Clyde. J'ai connu le temps où aucun chien n'habitait ici. J'ai vu l'été 2009 arriver une boule de poils trottinante qui n'avait en tête qu'une idée.. Jouer!  Bien des fois, je lui ai mis des dérouillés et il filait  en couinant, chercher refuge dans les jambes du maitre. Cette boule de poil c'était E'Clyde TriCanauos.

Sont arrivés ensuite, Einstein et Benca mais vous connaissez déjà l'histoire. A chacun de ces nouveaux chiens, notre clan Cattos perdait du terrain. Les chiens sont terriblement envahissants. Nous en sommes devenus les clients, avec pour travail de chasser loin de nos bâtisses les ratons, les souris. 

A la campagne, ils n'aiment pas trop les chats. Nous avons été nombreux et j'ai vu tous mes mes pairs disparaitre. Parmi eux, il y avait mon frère Charden. Il était un grand chasseur... Plus grand que je ne l'aurais jamais été.  Il est mort jeune.  Il y eu aussi Ringo, qui vint miauler à la porte un froid jour de Janvier. Lui aussi disparu un jour, sans bruit...

Puis ce fût le temps de Chéops et de Chéphren. Celui de Ramsès qui étaient  d'aussi bons chasseurs que mon frère... Je me souviens les matins de printemps où ils alignaient les ratons devant le bucher. Faisant la joie et le dégoût de Maitre Clyde.

Je suis TriUranca Cattos, et je suis par rapport à mes frères morts si jeunes,  un vieux chat.  Je vis désormais avec Catilla et CramaCattos. je ne suis pas sur que ces deux là soient un jour de bons chasseurs. Ils aiment trop trainer la maison, rester au chaud. Sur ce point, ils me ressemblent lorsque j'avais leur âge. Ils ont raison de rester au plus proche de la maison. Les alentours sont dangereux.

Le temps passe vite. Malgré les peines, j'ai connu aussi tant de jolis moments. Tous ces instants précieux pourraient disparaitre dans l'oubli si je ne les fixais pas. Le temps passe vite et comme  le TriCanauos, j'ai aujourd'hui envie de le faire. Écrire notre histoire...

TriUranca Cattos, dit "Chat Blanc",de la Fhine TriCattos, servant du TriCanauos, 


***
A la mémoire de mes frères félins, gardiens du grenier, des granges et du poulailler.

Charden

Ringo
Chéops & Chéphren

Ramsès.

 

Protégez, s'il vous plait mes jeunes amis Catilla & CramaCattos.
Stone, Chat Blanc. 

dimanche 20 janvier 2013

Argios Bitu ( le monde blanc): Par Einstein TriCanauos

Aujourd'hui comme l'a dit cette grosse andouille d'E'Clyde, nous sommes le quinzième  jour sombre du miđ Riuros ATeNouxtion  de l'an 3885, de l'ère de la bataille de la Plaine des Tertres et depuis plusieurs jours, il neige. La neige, c'est extra!
Outre le fait que lorsqu'il neige, Senos Goba est bien calme et qu'aucun ours, loup ou rhino-Féroce n'ose s'approcher pour nous faire des misères. Loin de moi l'envie de me plaindre, mais c'est bon parfois même pour le plus vaillant des Ambacts de pouvoir s'endormir serein et sachant que rien de grave n'arrivera. En écoutant tomber les flocons de neige dehors, là où il fait si froid...

La neige, c'est pour moi l'occasion d'assouvir certaines de mes passions sans passer pour un dingue! Je peux courir à perdre haleine! Sauter en l'air pour attraper le plus de flocons possibles d'un seul coup de langue et jouer au ballon avec cette grosse nouille d'E'Clyde! Le retourner dans la poudreuse et lui faire manger de la neige!  C'est pas loin d'être le bonheur! Ça fait rire Maitre Clyde en plus!!!
Seul soucis, je crois que la neige rend un peu dingue mes amis. E'Clyde est fier comme Artaban au prétexte qu'il a fait rentrer les oies. Je crois que tout ce blanc lui monte à la tête. Dame Benca voit des nains partout!
J'ai l'impression qu'il n'y a ici qu'un seul chien sain de corps et d'esprit et c'est moi! 

 

Einstein TriCanauos, Ambact, protecteur de la Fhine.
To ami à quatre pattes, Einstein TriCanauos

Le "petit peuple de MagioBilio".

Hier nous étions le quatorzième  jour sombre du miđ Riuros ATeNouxtion  de l'an 3885, de l'ère de la bataille de la Plaine des Tertres et il neigeait.


"MagioBilio" en hiver, depuis le fond de la cour...
Il neigeait et moi je m'inquiètais un peu pour mes poules et pour mes oies. En vrai, spécialement pour mes oies qui  vivent et dorment dehors. J'ai beau depuis toujours leur conseiller de rentrer lorsque le soir tombe. J'ai beau leur dire que la nuit est sombre et pleine de terreurs, de renards, de loups féroces, de mauvaises bêtes comme celles qui ont enlevé Caer.  Elles n'en font qu'à leurs têtes...
Mais cet hiver, je suis aussi inquiète pour le petit peuple de "MagioBillio". car croyez moi ou pas! De petits êtres vivent dans les racines de notre grand noyer.
Sont ils des Elfes, des gnomes, des lutins, des nains ou des fées? Je ne le sais pas...
Comment s'appellent ils? Je ne le sais pas non plus. La seule chose que je sache, c'est qu'ils vivent dans les racines de "MagioBilio" Vous pouvez me croire ou penser que je suis folle, qu'importe! moi j'ai vu leurs traces à la fin de l'automne dernier. 
Il faut que vous sachiez que Maitre Clyde n'a pas été très sérieux dans l'entretien du jardin cette année. Il a tant plu, il faut dire! Dès le printemps, de longues tiges d'orties s'élevaient un peu partout. Maitre Clyde a abandonné le jardinet. Mes oies ont mangé toute l'herbe et les orties ont prospéré. De ce fait, nous ne sommes pas vraiment monté là haut durant l'été. 
Ça piquait trop!
L'automne venu les orties se sont fanées. Maitre Clyde est remonté et de temps en temps je pouvais l'accompagner. Tandis qu'Einstein et E'Clyde faisaient les imbéciles, moi je furetais et c'est ainsi que j'ai découvert un petit chemin qui allait du grand noyer, jusqu'au poulailler. Au pied de l'arbre, il y avait l'entrée d'un petit souterrain. Je l'ai montré à Einstein qui m'a dit: 
- "C'est un terrier de rat des champs!"  
Un terrier de rat des champs? N'importe quoi! Depuis quand les rats des champs étayent ils leurs tunnels? Car c'était là un bel ouvrage! Certainement pas celui d'un raton, d'une musaraigne ou même d'un castor!
Hier, je suis montée au pré avec le maitre. Rassurée de constater que mes oies allaient bien, je suis allée vérifier au pied du grand arbre l'entrée de leur domaine. Il y avait tant de neige que je ne l'ai pas retrouvé...
Je suis inquiètes pour eux. Dès les beaux jours revenus, je partirai à leur recherche et je montrerai à Maitre Clyde, le chemin vers le "petit peuple de MagioBillio" 


Dame Benca TriCanauos, protectrice du "petit peuple"

Ton amie à quatre pattes, Benca TriCanauos

Argios Bitu ( le monde blanc)

Aujourd'hui nous sommes le quinzième  jour sombre du miđ Riuros ATeNouxtion  de l'an 3885, de l'ère de la bataille de la Plaine des Tertres et depuis plusieurs jours, il neige. La neige est quelque chose de très plaisant, même si comme le dit Einstein, ça fait froid aux pattes. Courir comme un border dérater, déraper,  jouer à la bagarre. J'avoue que j'y ai grand plaisir. C'est presque aussi sympa que de jouer à la balle!
Ce matin, tout était donc blanc. J'ai suivi Benca et Einstein dans cette poudre blanche, d'autant plus ravi que Maitre Clyde allait lui aussi sortir puisqu'il mettait ses bottes. J'en avais jusqu'à la moitié des pattes!
Je crois que le Maitre resterait à la maison s'il le pouvait. Cependant, il doit nourrir les poules et les oies. Il doit casser la glace sur leurs seaux d'eau. D'ailleurs depuis quelques jours, il apporte directement de l'eau chaude à la volaille. Leur ordinaire est aussi un peu amélioré. Maitre Clyde leur cuit des pommes de terre. Il faut dire que c'est difficile pour elle de picorer l'herbe sous quinze centimètres de neige...
Je suis monté au jardin et là haut, j'avais de la neige jusqu'à la poitrine! Comme vous le savez, je ne suis pas une demie portion! Je suis un grand border,  je suis costaud!  Autant dire qu'à certains endroits du jardin, il devait y avoir une bonne trentaine de centimètres.
Les oies avaient froid je pense,  car elle cherchaient refuge contre le poulailler. En général, elle se baladent un peu n'importe où. Mais là elles étaient là, cherchant un abris.  Pour la première fois depuis qu'elles vivent ici, Maitre Clyde   a décidé de les forcer à entrer dans une des barraques afin qu'elles se mettent à l’abri


C'est à moi et non pas à Benca, qu'il a demandé de les y guider. Les oies n'étaient pas d'accord! Mais je leur ai fait comprendre qu'elles n'avaient pas le choix! Il faut que vous sachiez que l'accès est tout petit et qu'elles n'étaient pas vraiment décidées à y aller de leur plein grès. Mais j'ai su les convaincre... Elle sont rentrées et le patron a bloqué l'accès. Elles sont donc contraintes de rester dedans, mais c'est pour leur bien.

Maitre Clyde m'a félicité pour mon travail! De vous à moi, j'en suis un petit peu fier. Guider la volaille en général, c'est Benca qui fait cela. Car elle a le don pour çà.
Faut croire que moi aussi, j'ai des dispositions! En attendant, j'ai raconté cette aventure à Ben et elle boude... Elle aurait voulu je le crois, rentrer elle même ses oies... 
 
E'Clyde TriCanauos, Gardien du troupeau.

Ton ami à quatre pattes, E'Clyde TriCanauos