mardi 11 septembre 2012

Alésia. Eluveitie


Bien  sur,  l'herbe était toujours verte, mais  c'était un sombre jour..
Bien sur, les oiseaux chantaient comme à l'accoutumé, mais leurs chants étaient funestes.

Nous avons passé la  grande porte, pour la dernière fois . 
Je n'avais pas envie de regarder en arrière... 
Je ne pouvais soutenir le regard de ceux que nous laissions.

Pour nous la mort! 
Mais qu'importe au regard de la peur que j'ai vu dans leurs yeux.
Soumission et esclavage...

Alors, je me suis agenouillée et j'ai pris dans ma main une pleine poignée de cette terre qui est la mienne

Alésia, Alisanos!
 

N'oubliez pas notre sacrifice, même s'il a été vain.
Car c'est cet idéal qui a guidé nos vies. Au point d'accepter de mourir pour lui. 


Au point d'accepter d'entendre le cris de nos enfants à l'instant de la mort...
Mais qu'importe au regard de la peur que j'ai vu dans leurs yeux.
Soumission et esclavage...


Alésia, Alisanos!
 

Réveillez-moi,  quand je devrais aller ! Je suis prêt
Ianotouta, l'éternité
.  
Notre sacrifice n'aura pas été vain!



L'herbe était si verte et pourtant ce jour était sinistre.

Et nous marchions dans ces ruelles comme tant de fois
  vers notre destin.
Mais je savais,  j’espérais que notre souvenir nous survivrait

 

Alesia, alisanos
Réveillez-moi,  quand je devrais aller
! Je suis prêt
Ianotouta, l'éternité
.  
Notre sacrifice n'aura pas été vain!

En dehors des murailles d' Alésia
,  Nous nous sommes  offert en  sacrifice. 
Devant les portes d'Alésia
, nos larmes ont coulé.

 

1 commentaire:

  1. La vidéo n'est plus visible, mais ça ne fait rien.
    J'ai choisi Alésia, aujourd'hui, parce que je vais sans doute y passer quelques heures bientôt. A dire vrai, si Alaudagenos ne m'avait pas encouragée à m'y rendre lors d'un bref séjour en Bourgogne, et si votre texte n'était pas là, je crois que je ferais l'impasse: trop douloureux, même deux millénaires plus tard.
    En somme, dans votre poème, il s'agit d'une mort "voulue", par désespoir.
    Très bel écrit, comme toujours. Comme l'a dit un jour Bardosenos: "Je reconnais bien là cette plume dont....".
    La semaine s'annonce douce partout, je crois, et Bélénos s'effacera devant un déluge de larmes samedi seulement.
    Même si vos journées sont très courtes maintenant, plein de rayons de soleil sur Senos Goba, à déguster comme des rayons de miel.
    Betua

    RépondreSupprimer