jeudi 10 novembre 2011

Du bruit dans la maison.

Avec la venue  du printemps et de  l'été, sur Senos Goba. Benca s'était  désintéressée du coin de plafond, juste au dessus de la porte d'entrée. Le "fantôme du dimanche soir" s'en était allé, nous laissant la jouissance exclusive de la maison.
Mais le temps et  l'été passent  si vite... Déjà l'hiver est de retour et peut être avec lui, le "fantôme du dimanche  soir" Car je crois qu'il nous est revenu dimanche dernier, le six novembre. Même si cette fois ci, il est venu tôt le matin. Il était sept heures et fort logiquement je dormais. A cette heure matinale, il est peu probable de croiser un  mondain  nocturne comme moi, réveillé et en état de pleine conscience. Qu'importe qu'il  soit en période de travail ou de repos. Sept heure du matin, c'est pour moi une période d’inexistence et d'anéantissement. Le monde pourrait s’arrêter à sept heures du matin que je n'en aurais pas conscience.
Ce matin là pourtant. J'ai réagi!
Des coups  ont été portés  dans la porte d'entrée et la clinche a joué brutalement. Quelqu'un dehors était en panique et voulait à tout pris entrer. C'était si violent que j'ai bondi du lit, enfilé mon pantalon, pour aller répondre. J'étais sur que quelque chose de grave se passait et que pour le moins, un voisin venait m'en aviser. Il n'était pas concevable de rester au lit en faisant comme si je n'avais pas entendu. D'autant que la meute, elle aussi avait été réveillée en sursaut  et qu'elle gueulait sa colère et son inquiétude devant l'entrée. J'ai  donc ouvert la porte et la lumière extérieure. C'était la nuit, le temps était encore doux malgré la saison  et il pleuvait.  Dehors, il n'y avait personne. J'ai inspecté la rue, elle était vide.
Bien sur, la première idée qui vient , c'est de penser à une mauvaise blague. Mais je n'y crois pas. Les gens ici, ne sont pas ainsi. Si un pochard avait voulu jouer. J'ai été rapide. je l'aurais vu chanceler dans la rue.
Puisqu'elle était calmée, j'ai lâché la meute  sur l'arrière de la maison. Ils sont allés fureter ici et là. Ils ont levé la patte, mais sans plus. Leur inquiétude était tombée. De mon côté, je suis ressorti sur la rue, je l'ai inspectée de nouveau et elle était toujours vide.
J'ai fait rentrer le "TriCanauos" et ils se sont installés  au coin du feu, que j'ai ranimé. Je me suis remis au lit et j'ai écouté le silence de la nuit. J'éprouvais un malaise, car j'ai vraiment perçu de la peur, lorsque ont retenti  les coups sur la porte et la clinche qui joue. J'ai eu du mal à me rendormir, je l'avoue.  Mais j'entendais dehors le chant de Commios, le maitre de notre basse cour. Puis la respiration tranquille du clan, là juste à côté. Alors, j'ai sombré malgré tout.
On verra dimanche prochain.

Clyde, le bipède. 

1 commentaire:

  1. C'est étrange comme certains mots nous attirent plus que d'autres. En ce qui me concerne, le mot "clenche" en fait partie, pourquoi, je n'en sais rien. Le mot "clinche", si voisin, je ne connaissais pas. Tout en me doutant que c'est un mot usité par chez toi. Je viens de chercher, et j'ai trouvé ceci :

    "En Belgique, dans le nord de la France et au Canada le mot clinche (ou cliche) est fréquemment utilisé pour désigner une poignée de porte ou la poignée d'un dispositif de fermeture.
    B

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