samedi 22 octobre 2011

La dame aux manches vertes...

Cela me coûte un peu... Vous n'êtes pas sans savoir combien pour moi, comme pour mes ancêtres, des terres du nord,  l'Anglais est l'ennemi héréditaire. C'est con de dire çà en 2011, car des ennemis, nous en avons d'autres et bien plus menaçants que ces "Celtes d'outre manche". Mais il y a derrière nous 1500 ans d'histoire... C'est pas facile à gommer.
Voir dans l'Anglais un "ennemi héréditaire", c'est un bon moyen, pour nier l'attachement qu'on peut, malgré tout avoir pour eux...
Mais là, n'est pas le propos. Le propos, c'est Greenleeves. (Les manches vertes). On dit que c'est Henry VIII qui l'aurait écrit pour Anne Boleyn, pour lui prouver son amour. C'est un chant touchant. Dommage qu'il soit anglais.
 Amy Nuttall en fait une très belle interprétation.





Hélas, mon amour, tu me maltraites,
Me rejetant sans douceur.
Et je t'aime depuis si longtemps,
Heureux en ta compagnie.
Manches-Vertes était toute ma joie,
Manches-Vertes était mon bonheur,
Manches-Vertes était mon coeur d'or,
Qui d'autre que ma Dame-aux-Manches-Vertes?
Clyde TriCanauos, le bipède.

1 commentaire:

  1. Un chant beau et touchant, en effet, que j'aime beaucoup, magnifiquement interprété ici. Un chant qui a le goût mélancolique d'un bonheur perdu. Ce qui fait frissonner cependant, c'est son auteur supposé: comment peut-on écrire de telles paroles et envoyer plus tard sa gente dame au bourreau? Moi je préfère imaginer qu'il s'agit d'un poète inconnu, pas de cet horrible Barbe Bleue! (pour le coup, voilà un homard que je ferais bien moi, cuire tout vivant dans une marmite d'eau bouillante, ce que je n'aurais jamais idée de faire pour un vrai! -rire-). Bonne journée, Clyde

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