mardi 14 août 2012

Samara

Aujourd'hui nous étions le cinquième jour  du mois d'Elembiu Anmatus, de  l’année 3884 de l’ère de Magos Turatiom. C'est encore pour quelques jours, le bon temps de Lug. Les seuls troubles dans nos vies ont été la valse des tracteurs qui amenaient le grain, tard la nuit à la coopérative. Mais le bruits des tracteurs les nuits d'été,  nous bercent  comme le chant de la volaille, tôt le matin. C'est bon de vivre à la campagne.

Ce matin, j'ai donc abandonné une fois de plus les chiens, (au grand  mécontentement de Benca qui se voyait ainsi privée de ses chères poules), pour rallier le pays Ambien, jusque aux rives de Samara.
Deux mille ans plus tôt une telle expédition aurait pris au moins deux jours. Le progrès ayant du bon, j'ai rallié le lieux en à peine plus d'une heure.
J'avais un but en allant à Samara, voir de mes yeux ce que pouvait être une ferme de la Gaule Belgique à l'époque où cette "folasse" de César et ses hordes de "petits bruns" avaient fait vaciller à jamais une certaine idée de la civilisation. 

 
















  

Bélénos n'était pas parmi nous aujourd'hui. Mais qu'importe, car elle était bien belle même sous les nuages...













Deux mille ans ont passé. Mais finalement rien n'a vraiment changé et cette maison ressemble terriblement à  mes granges dans sa construction. La seule différence, c'est que mes toits sont en tuiles. A côté de çà, c'est le même torchis, accroché sur les mêmes troncs d'arbres.





Aujourd'hui, un charbonnier  travaillait autour de la maison.  Il fabriquait du charbon de bois artisanal et je me suis rendu compte alors combien j'aimais cette odeur. Partout sur Samara, les petites échoppes d'artisans brulent de ce charbon là. J'avais  déjà senti ce parfum sur les campements médiévaux ici et là, mais il était moins parfumé.
S'il est une odeur que je lierais désormais avec le village Gaulois, c'est celle du charbon de bois qui se consume et cela vaut bien un parfum d'Orient... 







C'était un chouette moment devant cette maison gauloise. Un fol sentiment de nostalgie...
Je dois être un peu dingue.
Je reviendrais à Samara, si les dieux le veulent.

Clyde, Le Bipède.

1 commentaire:

  1. Non non, pas dingue du tout!...Juste passionné, donc bien vivant. Belle ferme, en effet... Et somme toute, des matériaux encore utilisés "récemment" en Auvergne (ne peux parler que de ce que je connais...un peu). Plus de torchis bien sûr, près de chez moi. Mais quelques villages aux maisons en pisé (murs construits en terre crue)
    http://www.techno-science.net/?onglet=glossaire&definition=4418. Et une association actuelle: "Pisé, terre d'avenir". Merci de cette visite, je vois qu'un pignon se végétalise naturellement...à moins qu'un Gaulois n'y ait planté des iris et autres joubarbes (mais je ne crois pas). Bonne soirée à tout le clan. Betua (Teuta Arverni)

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