samedi 17 novembre 2012

L'hiver revient...

L'hiver revient et cet après midi, il a fallu que maitre Clyde active fort le feu pour que l'on ait pas froid aux pattes et aux doigts. 
L'hiver est revenu, je crois que cette nuit, il gèlera, peut être plus que blanc... Mes pauvres oies, mes pauvres poules...

Ton amie à quatre pattes, Benca TriCanauos



What Power art thou? Who from below, hast made me rise! Unwillingly and slow, from beds of everlasting snow!


Cold Song, Klaus Nomi.

2 commentaires:

  1. Benca, je ne sais pas si j'ai choisi le bon sujet pour lutter contre une certaine tristesse. Mais le personnage ci-dessus vaut la peine qu'on le (ré)écoute, la chanson du froid est sublime et va bien avec la saison sombre qui semble vouloir s'installer: ici, depuis deux matins, c'est splendide de blancheur givrée: le moindre brin d'herbe étincelle, et l'eau des oiseaux commence à figer dans les soucoupes. ça ne dure pas, heureusement, et le soleil a vite raison de toute cette blancheur glacée.
    Dis donc, tes poules ont un abri, maintenant (un hôtel restaurant *** il me semble), mais les oies, elles dorment vraiment sous le noyer à l'année??? Elles ont bien, je suppose, un coin sec et abrité où se réfugier ? Remarque, si on se réfère aux oies sauvages, elles n'ont besoin de rien...sauf qu'elles migrent vers des lieux plus cléments. Méfie-toi, Benca, garde les bien, tes oies: elles pourraient s'envoler à la suite des oies sauvages!!! Demande à Clyde de te raconter "Le merveilleux voyage de Nils Holgersson": après tout, de ton Nord, on n'est pas si loin que ça de la Suède.
    Ah dis donc, te serrer la patte fait envoler les nuages porteurs de sombres pensées!
    Benca, tu es une magicienne.
    D'ailleurs, si ça te dit, souffle sur mon commentaire.
    Ta vénérable amie arverne
    Betua.

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  2. Dans un tout autre style, vous connaissez sûrement le poème de Charles d'Orléans. Quand j'étais ado, ce poème me touchait par son "exotisme", lié au vieux français, qui m'envoyait directement quelques siècles en arrière, aussi par sa simplicité de ton qui renforce le sentiment de désolation lié à cette saison. Heureusement l'hiver, c'est aussi le repos végétatif pour que la nature reparte de plus belle au printemps. C'était aussi le repos des hommes de la terre, et c'est parfois de superbes journées, avec des couchers de soleil plus éblouissants qu'en été. B
    Yver, vous n'estes qu'un villain,
    Esté est plaisant et gentil,
    En tesmoing de May et d'Avril
    Qui l'acompaignent soir et main.

    Esté revest champs, bois et fleurs,
    De sa livrée de verdure
    Et de maintes autres couleurs,
    Par l'ordonnance de Nature.

    Mais vous, Yver, trop estes plain
    De nege, vent pluye et grezil;
    On vous deust banie en essil.
    Sans point flater, je parle plain,
    Yver, vous n'estes qu'un villain !

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