mardi 14 février 2012

Amilica Landa, ( la petite pomme de terre)

Avant tout,  excusez moi de la liberté que je prends souvent avec les mots de la langue gauloise. Ma "petite pomme de terre", (Amilica Landa) n'a pas plus de valeur dans les dictionnaires des savants à deux pattes que mon "bœuf bourguignon", (Eduen Bou) de l'an dernier. Mais dois-je vous rappeler que je ne suis qu'un chien? Certes intelligent, mais bon... Mon bipède de  maitre, ( celui qui écrit), lui  de son côté n'est qu'un humain sans  grande instruction et qui rame souvent à mort pour poster nos points de vue et nos états d'âme.  Souvent ça me fait de la peine de le voir se torturer la tête pour expliquer des choses dans le fond si  simples. manger, jouer, dormir et crotter! Mais vous, les bipèdes êtes des êtres compliqués. Ils vous faut prendre des manches pour parler de ces choses si naturelles.


"Amilica Landa" est donc un titre qui me plait. C'est l'histoire de la petite pomme de terre qui m'a étonnée ce midi. Si vous avez un peu de temps, je m'en vais vous la raconter...

Ce midi donc, j'ai invité comme dix fois par  jour, maitre Clyde a jouer à la balle avec moi. Jouer à la balle, c'est ma passion. J'en rêve la nuit! J'avoue qu'ici je suis chanceux car des balles.... J'en ai des dizaines! Des grosses, des petites, des molles ou des dures. Rien qu'en balles de tennis, j'ai ai une demi  douzaine, de la plus vieille et pouilleuse, à la plus neuve et brillante. Personnellement j'aime les vieilles qui fleurent bon les heures de jeu!
Le maitre était de bonne humeur ce matin. Il était lui aussi ,partant pour jouer. Du coup, il a lancé ma balle au travers de la maison plusieurs fois. Moi je la lui ramenais! Ça peut paraitre idiot,  dit ainsi, mais j'aime çà! Lui lance, moi je vais chercher et je rapporte. C'est un instant de partage entre lui et moi.
A un moment, il a voulu qu'on fasse du rangement. Dans ces cas là, il me demande d'aller chercher un jouet et de le ramener là, soit à ses pieds, soit sur le tapis. Nous faisons souvent çà en vrai. Pourtant aujourd'hui, je crois que j'ai étonné mon maitre. 
Alors qu'il inspectait le salon afin de voir quels jouets il pouvait me demander de ranger. Il a aperçu par terre, une pomme de terre... Je vous le dis de suite, moi je n'y suis pour rien! C'est Einstein qui l'avait volée, il y a un jour ou deux. Il était d'ailleurs tout fiérot de nous la montrer à Benca et moi. Moi je ne cautionne pas le vol, car c'est mal..
Maitre Clyde était un peu étonné de voir cette pomme de terre parmi les jouets. Il m'a demandé si c'est moi qui avait ramené là, cette "patate". C'est ainsi que j'ai appris que les bipède appelaient les pommes de terre des "patates". J'ai donc dit non, car je n'y étais pour rien. (J'ai pas balancé Einstein non plus...)
Il est passé à autre chose et nous avons continué à jouer à : "Va me chercher le..."
A un moment, il m'a demander d'aller chercher la patate. Cette demande était idiote, car une pomme  de terre n'est pas un jouet. Moi, je range les jouets, pas les légumes. Mais il a insisté.  Je suis donc aller lui chercher cette pomme de terre.
 Les bipèdes sont vraiment  bizarres parfois... Il était aux anges! Sous prétexte qu'il ne m'avait jamais demandé de lui ramener une "patate". Il trouvait merveilleux que je connaisse ce mot. Il oubliait que deux minutes avant, il m'avait expliqué qu'une patate était une pomme de terre... M'enfin, j'ai eu droit a des caresses et des félicitations! De vous à moi, j'aime beaucoup çà!
En attendant maintenant, j'attends avec impatience qu'il me demande de lui rapporter des carottes. Car je sais aussi ce que c'est! Qui sait?  Demain peut être?



Ton ami à quatre pattes, Clydou TriCanauos.

1 commentaire:

  1. Toi aussi, sur la photo, tu es visiblement aux anges!...Félicitations pour la "patate", mais je crois que s'il te demandait de lui décrocher la lune (après tout, c'est une balle, elle aussi, même si pour ton bipède c'est sûrement plus que ça), tu essaierais!...Bon je te laisse,pour une fois c'est ...soirée télé: "Into the wild", je l'ai vu, je l'ai lu...et là je veux le revoir. A une prochaine fois. Betua.

    RépondreSupprimer