vendredi 3 février 2012

Le club des cinq.

Il suffit parfois de passer outre  le chemin tortueux  des lectures "sérieuses" et de se replonger dans son passé, pour y redécouvrir  des pépites précieuses qui d'un coup,  vous ramènent  trente ans en arrière... Cela faisait bien longtemps que je n'avais pensé à Annie, Claude, François et Michel.  Mais l'internet est  magique et il a suffit de l' article d'un prof:
http://celeblog.over-blog.com/article-le-club-des-5-et-la-baisse-du-niveau-85677083-comments-50.html#c
Pour que mon chemin croise à nouveau le leur. Je les avais si longtemps oublié et pourtant ils étaient toujours dans mon coeur "les cinq!"
"Les cinq",  sont  pour  moi une madeleine de Proust. Le  souvenirs du temps heureux des vacances dans la caravane de Tonton Christian au camping de la Ferme  à St Aubin, ou dans les "trois chalets" du bois de Cyse. Des périodes merveilleuses d'éternel été, durant lesquelles il y avait le soleil, la mer et surtout pas de disputes entre les parents. Ces instants là, je les aurais voulu éternels. Mais les meilleures choses ont une fin et quand l'été s'en va. Il nous faut retourner au quotidien. De vous à moi, je n'ai jamais de ma vie été heureux de revenir à la maison et de quitter un lieu de vacances. Mais je m'égare...
Le Club des cinq! 
Avec le recul et du haut de mes quarante ans, je reste persuadé que j'aurai pu être l'un d'entre eux. Comme eux, j'ai le bonheur de vivre dans de vieilles pierres  pleines d'histoire et j'ai toujours en tête qu'un jour, je trouverais un trésor. Activité à laquelle je m'emploie!
Puis surtout... J'ai le souvenir de ce chien parfait! Les Anglais l'appelaient Timmy, mais dans mon souvenir, de petit Français, son nom c'était Dagobert!. C'était  le temps où un chien était avant tout un chien. Le Lof et les races, c'était pour les bourgeois.  Dagobert  était donc un chien super intelligent, mais surement sans pedigree et ça on s'en fout.
A quoi pouvait il bien ressembler?  Moi, je suis un enfant des années 70/80 et en ces temps là. Le club des cinq eut droit à une série!

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Passons outre les look "so 70's" des jeunes interprètes et concentrons nous sur le chien! Nous constatons que Dagobert, ce chien si intelligent, si vif, si pertinent, si courageux et si fidèle est en fait un joli border Collie comme E'Clyde Einstein et Benca!
 La boucle est ainsi bouclée. J'aime les vieille pierre, je combats le crime , je cherche des trésors. Je suis donc un membre à part entière du Club des Cinq!
Je vous dis pas combien j'en tire gloriole!


Clyde TriCanauos. (Le bipède)

2 commentaires:

  1. Bonjour Clyde !
    Ah ! Le club des cinq... et Dagobert...
    Je parcours ton blog et me régale à voir tes chiens... non, tes Borders...
    Il sont bien heureux ces chiens là, qui connaissent le nom des patates, ont des lits somptueux pour dormir...
    J'aime !

    Serge/Bosco

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  2. Le club des cinq? Je crois que j'ai lu, enfant, toute la série. J'avais un petit faible pour le côté "garçon manqué" de Claude, et aussi pour le chien Dagobert (à défaut d'en avoir un vrai). Enfant plutôt solitaire, ce que j'aimais, chez eux, c'était leur complicité qui les soudait comme les cinq doigts de la main, et bien sûr partager leurs aventures bien à l'abri...dans ma chambre (rires). Je crois que j'aurais plutôt eu le caractère d'Annie, tout en enviant Claude. (je n'ai pas connu la série télévisée, mais regarder la vidéo ne me dit rien. Dans mon souvenir Dago était marron, avec des oreilles tombantes... C'est devenu un border? Chanceux!)
    Tout de même c'est un sacré bond en arrière pour moi: cinquante ans!.... Je ne sais pas si je vais m'en remettre (soupir) et revenir en 2013. (bof !)...
    Pour moi les vacances enfantines ont été pendant longtemps (un mois, à raison de sept étés consécutifs) des colonies de vacances à la montagne, car mes parents travaillaient. Je détestais ça, à cause de la longue séparation, de tant de monde d'un coup autour de moi (fille unique). Pour être honnête, je garde un bon souvenir des promenades en forêt, des cascades, des déguisements avec des feuilles de fougère, des myrtilles dont le jus violet barbouillait nos mains, des cabanes qu'on construisait, du feu que l'on tentait de faire en frappant deux pierres de silex l'une contre l'autre; on obtenait au moins une étincelle et la pierre sentait le feu... Oh la la, Clyde, j'ai l'impression de raconter..."ma... guerre de 14"!...
    J'aime beaucoup vos deux dernière phrases.
    ...et vos vacances d'enfant dans l'eau salée, le sable, et peut-être des galets
    Betua.

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