lundi 11 juillet 2011

Je sais...

Nous sommes le lundi 11 Juillet de l'année 2011 et il est déjà tard.Ce soir, nous avons vu se coucher le soleil de l'autre côté de la maison, sur la rue. Le temps était doux et il y avait une toute légère brise qui soufflait dans nos poils.Le maitre s'est assis par terre, tout  près de nous. Il fait rarement çà...
L'occasion était trop belle, j'ai pris mon air timide, oreilles baissée et " ventilateur de queue" branché. Je suis venue me coucher contre lui.  Ni une ni deux, j'ai roulé. Il m'a caressé le ventre et j'ai fermé les yeux.
Il parait que nous, les Borders, nous sommes des chiens hyper-actifs qui ne pensons qu'à travailler... Je ne sais pas trop... E'Clyde est un chien qui ne pense qu'à jouer. Einstein est sans doute un peu speed, mais son plaisir c'est  de courir et de gambader comme un cabris. 
Moi, même si au fond de moi j'aime le troupeau. Je ne lui sacrifierais jamais  l'amour de mon maitre. C'est vrai,  j'aime observer les oies et les poules et bien souvent, j'aurais envie d'y mettre de l'ordre. Mais il suffit d'un mot de lui! Pour que les poulettes deviennent bien secondaires. Il suffit même d'un simple signe de sa part...
Je suis une Border Collie, ne vous en déplaise, je n'ai pas à rougir de mes origines, qui flatteraient  pas mal  d'"amateurs" et autres "bipèdes savants" pour qui cela est important.
Ma vie aurait pu être, peut être,  plus en adéquation  avec ma nature profonde. Mais je n'en ai que faire! Moi, je ne suis plus un chiot. Comme le disait Jean, moi qui suis aussi au  milieu de ma vie,  ce que j'ai appris tient en trois ou quatre mots..." Le jour où l'ont vous aime, il fait très beau. Je peux pas mieux dire ! Il fait très beau!"


Ton  amie à quatre pattes, Benca.

1 commentaire:

  1. Ô, Princesse Benca, qui a un pedigree si long que je n'oserai plus t'appeler "Benca jolie" -trop simple, trop peuple- ton attitude ci-dessus ferait honte à la reine d'Angleterre!
    Te tortiller ainsi le ventre à l'air! (sourire)
    J'adore ton "ventilateur de queue".

    Je plains de tout coeur Maître Clyde de ne pouvoir paisiblement poser les fesses dans l'herbe (rire): à la moindre tentative vous rappliquez sûrement tous les trois, le prenant pour une place forte à prendre "manu militari" ou plutôt par coups de langue et gentils coups de pattes.

    Bonnes papouilles néanmoins
    Ton amie d'Auvergne
    Betua

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