samedi 12 mars 2011

Smera Opulos, Le murier platane


J'étais un arbre en fleur où chantait ma jeunesse
Jeunesse, oiseau charmant, mais trop vite envolé,
Et même, avant de fuir du bel arbre effeuillé,
Il m'avait tant chanté qu'il se plaignait sans cesse. 
Sainte-Beuve.

Il manquait quelque chose dans la cours de Senos Goba. Un arbre, un bel arbre séculaire autour duquel la maison aurait été bâtie et  qui témoignerait de son histoire.  Il y a eu jadis un arbre, près du bucher. Un énorme  saule pleureur, si j'en crois sa souche. Mais sans doute menaçait il les dépendances, car il a été abattu. 
Le manque n'est désormais plus. Nous avons plantés un arbre. Moins grandiose qu'un chêne ou un tilleul. Mais qui devrait faire son effet.   Un murier platane qui nous offrira, dans quelques étés, l'ombre de son feuillage.
Une ferme, des chiens, un arbre. Me prend l'idée de laisser à la postérité, une photo de ce jour.
C'était donc, le 11 Mars 2011.  Un jour d'hiver qui sentait bon le printemps. Ce printemps qui nous tardait tant. Gageons que ce sera une belle année.

Ps: Difficile de faire poser trois chiens au pied d'un arbre. Un fois de plus, c'est Einstein, le plus appliqué. 

1 commentaire:

  1. Les garçons sont sages, mais je vois que Benca jolie n'en fait qu'à sa tête.
    Il me semble que depuis sa plantation, ce petit arbre a changé de place lors de travaux dans la cour (?)
    Ce qui ne l'a sûrement pas empêché de croître.
    Peut-être met il la feuille ces jours-ci.
    Chez moi les vieux lilas se sont enfin décidés, depuis deux jours (Je sais que chez vous ils ont commencé nettement plus tôt).

    Longue vie au mûrier platane! (sourire), et à tout ce qui vit à Senos Goba.

    Betua

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