mercredi 7 août 2013

Merci Bélénos.

Aujourd’hui, c'est le septième  jour de la lunaison sombre de miđ Elembiu, de l'année 3885 de l’ère de la bataille de la Plaine des Tertres et déjà il tend à sa fin. C'est un bien triste jour en réalité, puisqu'il est le dernier de nos vacances. Pourtant les Dieux savent que chaque jour, maitre et Clyde et nous avons pris à coeur de savourer ces moments précieux. Mais même dans ce cas là, le bon temps passe trop vite.
Demain, il retourne à la mine de sel et nous reprenons la garde de la maison. Il en sera fini pour au moins une longue année, des levers aux aurores. il nous faudra réapprendre la patience, lorsqu'au petit matin maitre Clyde ira dormir... Ils nous faudra être sages.

Aujourd'hui a été un triste jour. Tellement triste, que même Bélénos  a pleuré durant toute la journée. Qui aurait pu imaginer cela? Voir Bélénos aussi triste  que nous l'étions, nous a fait chaud au cœur, je dois bien le reconnaitre.
Ce matin maitre Clyde est revenu des courses avec un bouquet de fleurs. Il nous a dit: "C'est pour Bélénos. C'est pour le remercier du merveilleux été qu'il nous a offert". 
Du coup, cet après midi nous sommes montés à l'autel d'Olaf Roméo. On a offert ces fleurs à Bélénos, ainsi qu'une choppe de Cervoise dans la jolie chopine en bois et  rien que pour lui!
Nous avons fait quelques photos pour célébrer l'instant, mais comme Einstein et E'Clyde faisaient les idiots. Maitre Clyde les a chassé.
Il s'est assis dans l'herbe mouillée et moi j'ai oublié mes oies et je l'ai rejoint.

Ton amie à quatre pattes, Benca TriCanauos 






Bélénos, 
je ne suis rien ou pas grand chose et
je ne connais pas les usages.

Bien souvent, j'ai pesté contre toi.
Bien souvent, j'ai douté de toi.

J'attendais de toi, sans trop y croire un bel été et j'ai été exaucé.
Tellement bien exaucé!

Un bouquet de Fleurs et une chopine de cervoise sont des offrandes bien modestes.
Mais tu le sais, nous sommes nous  aussi modestes.

A défaut de meilleures offrandes et surtout des bons mots, il y a nos cœurs.
 Bélénos, merci à toi pour ce merveilleux été!

Le Clan TriCanauos.






2 commentaires:

  1. Ô Benca, je viens seulement de trouver...et ne peux rester plus... Alors courage, sans souhaiter être déjà en décembre j'espère que ton maître aura une huitaine pour souffler, même aux jours les plus sombres de l'année: allez hop, Benca jolie, balaie tout ça d'un coup de queue, et peut-être, au moins pour toi, à ce soir ou demain.
    Betua

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  2. Benca, t'aurais-je vexée en prenant ta jolie queue de border pour un plumeau à épousseter les mots, et à les faire voltiger tels des grains de poussière jusqu'à ce que leurs sens se perdent? (rire moqueur)... Tu es bien placée pour savoir que les Gaulois n'aimaient guère l'écrit, peut-être ont-ils laissé ce...défaut à certains de leurs descendants? Surtout, le commentaire ci-dessus n'était pas abouti. Ton maître devait être bien anéanti ce jour-là -pas trop j'espère- pour s'asseoir dans l'herbe, mouillée qui plus est...Et pour lui le plus dur est fait: ce sont, à mon avis, les premières 24 heures les plus difficiles... Chez moi aussi,Bélénos a été triste ce jour-là, et pour tout te dire c'est seulement aujourd'hui qu'il daigne essuyer ses larmes et sourire... Votre poème, beau dans sa simplicité, est lourd de sensibilité et d'émotion tout comme l'éclair est chargé d'électricité...et vos offrandes délicates.
    Voilà, gentille Benca
    Betua (deux commentaires, ce n'est pas un de trop?).

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