samedi 8 février 2014

Epona.


Je t’attendais.
Je t’ai toujours servie sans tricherie.
Je t’ai toujours servie humblement.
A chaque instant de ma vie.

Je veux courir avec toi, Epona. Courir les landes, les bois et les plaines.
Je veux courir avec toi, Epona. Courir vers le couchant, à en perdre haleine.
Si le temps est venu de partir vers les îles de l’autre monde.
Je n’ai pas peur, car tu es avec moi.

Tu parais.
A tes cotés, une jument baie.
A tes pieds, un chiot.
Sur ton épaule, un oiseau.

Je veux courir avec toi, Epona. Courir les landes, les bois et les plaines.
Je veux courir avec toi, Epona. Courir vers le couchant, à en perdre haleine.
Si le temps est venu de partir vers les îles de l’autre monde.
Je n’ai pas peur, car tu es avec moi.

Je t’attendais et tu parais.
Si j’ai à la main gauche, mon bouclier.
Mon épée est restée au fourreau.
Dans ma main droite, une pomme.

Je veux courir avec toi, Epona. Courir les landes, les bois et les plaines.
Je veux courir avec toi, Epona. Courir vers le couchant, à en perdre haleine.
Si le temps est venu de partir vers les îles de l’autre monde.
Je n’ai pas peur, car tu es avec moi.

Tu parais, je t’attendais.
Crois moi, je n’ai pas peur!
Mais j’ai le cœur gros, car je laisse derrière moi,
Et mon cheval bai et mon chien et mes oiseaux.

Mais le temps est venu pour moi.
De courir avec toi, Epona ! De courir les landes, les bois et les plaines!
De courir avec toi, Epona ! De courir vers le couchant, à en perdre haleine!
Le temps est venu de partir vers les îles de l’autre monde!.

Je n’ai plus peur, Je te le jure!
Je n'ai plus peur, car tu es avec moi, Epona !

2 commentaires:

  1. Très beau poème, Epona doit en être honorée , Clyde en es-tu l'auteur ? merci de l'avoir partagé.
    Morgwen

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  2. Magnifique poème, joliment commenté par Morgwen. De plus on ne peut qu'admirer une déesse qui a gardé son identité et dont le culte a perduré même sous l'occupation romaine.
    Oui, merci du partage.
    Betua

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