Il faut dire que dès que s'ouvre la porte, je fonce comme une dératée. Et que contrairement à Einstein qui n'accroche rien ou pas grand chose, moi, mon poil fait corps avec la terre et l'argile.
J'ai sous le ventre et les pattes, des boulettes de terre... Ça tire un peu sur le "ventrou".
Là, c'est le soir, le début de la nuit et Maître Clyde m'appelle....
-"Benca! au pied! assise! couchée! roule et montre moi le ventrou!"
Je suis une bonne fille, aussi j'obéis...
-"Benca, où as tu donc traîné? Tu es pleine de terre et pleine de noeuds!"
Bien que Maître Clyde fasse attention, ça tire sur le ventrou, lorsqu'il enlève les boulettes d'argile. Ça tire un peu, mais finalement pas trop.
Dans mon ancienne vie, ils s'en foutaient que je sois "bouyeuse". Moi, je sais qu'il faut savoir souffrir pour être jolie!
Moi, j'ai très envie d'être jolie, dès lors... Tu peux me tirer les poils du ventre, Maître Clyde!
Ton amie à quatre pattes, Benca TriCanauos.
Aïe, Benca, ça devait drôlement tirailler le poil, même si offrir son ventre à un bipède est une preuve d'absolue confiance, comme pour les chats d'ailleurs.
RépondreSupprimerChanceux, Einstein, son poil est sans doute plus dru, plus serré, plus ras que le tien.
Dis donc, quand tu gardes tes oies en été, tu n'attrapes pas trop de "pignotes" (bardane) et autres chardons?
Pour les boulettes d'argile, de toi ou de Maître Clyde, je me demande lequel est le plus patient des deux...
Benca, jolie, tu l'es toujours!
Betua.